puissante promesse
« Jean nous baptisait avec l’eau mais si on avait assez de patience, le Saint Esprit viendrait nous baptiser avec son Esprit. »
C’est là que je me suis rendue compte que notre copain était sérieux. Curieuse comme je suis, je lui ai demandé quand j’avais le droit de voir le spectacle, moi, et pour quand elle était prévue.
Sa réponse m’a secoué : « personne ne connaît ces détails sauf mon papa. Et toi, Euphonies, tout ce que tu as le droit d’avoir, c’est l’Esprit, et c’est déjà pas mal ! » Il avait dû voir que j’avais été choquée par sa réponse qui me paraissait quelque peu froide et dénudée de toute émotion car il a rajouté ceci, rien que pour moi :
« Euph’, je ne sais pas si tu te rends compte. Grâce à son Esprit, tu pourras parler à tout le monde de Moi - de cette ville à la suivante et te faire comprendre dans les villes à l'étranger. Tu pourras répandre le bonheur de cette nouvelle afin de toucher toute cette région et bientôt, toute cette terre sera au courant! »
Ce qui nous arrivait était le dé-lire.
Je pense que le message de Jésus sur cette terrasse en pleine ville m’aura évité l’arrêt cardiaque, mais pas vraiment davantage:
On était toujours en haut de cette montagne et moi toujours bouche bée (rare pour une femme qui parle beaucoup) lorsque le vent commençait à souffler. Bizarre, on ne savait pas d’où il provenait. De tous les côtés, ce vent soufflait en rafales. On a commencé à courir pour rejoindre nos voitures. De là, on a vu un pilier de feu descendre à deux pas de nous, et puis un autre a touché un de mes amis, qui a commencé à sortir des sons bizarres de sa bouche – on aurait dit du hongrois. C’est là où je me suis rendue compte que je n’allais pas y échapper non plus. Saisie par la puissance du feu, je suis tombée à terre et j’ai commencé à voir de mes propres yeux la promesse de ce copain, que nous appelions Jésus, se réaliser. Je n’ai pas pu arrêter de raconter l’épisode du restau ainsi les précédentes rencontres avec cet homme qui restait fidèle à ses promesses à toutes les personnes qui se promenaient sur la montagne. On aurait dit du charabia, mais les touristes qui campaient non loin de notre voiture, des indiens, ont apparemment tout compris et ont commencé à tomber par terre sous la puissance des paroles qui émanaient de la force en moi. Les larmes coulaient à flot, je peux te le garantir. Nous sommes descendus de la montagne pour constater que mes propres voisins me prenaient pour une folle. Je n’y pouvais rien, les mots sortaient de notre bouche sans s’arrêter, et on ne comprenait même pas tout ce que nous disions.
Mon meilleur ami Pierre est venu dès que je l’ai appelé de mon portable pour expliquer aux autres que nous n’étions pas ivres de vin, mais remplis de l’Esprit de Dieu. Pierre est venu avec sa Corvette et a dû griller tous les feux, car il est apparu dans les moments qui ont suivi notre appel pour expliquer ce qui était arrivé à moi et à mes copains- il était entre-temps 9 heures du matin, c’était plus vraiment possible d’être ivre. Ce jour là, toutes les personnes de l’immeuble sont venues dans le couloir au rez-de-chaussée pour comprendre la raison d’entendre des cris dans toutes ces langues. Pierre, il connaissait bien ce Jésus et a expliqué que l’Esprit Saint était un cadeau de Dieu pour tous ceux qui souhaitaient le recevoir : les enfants, les adultes, les personnes qui habitaient très loin. Pierre a parlé avec une voix douce mais ferme qui ne semblait pas venir de lui et a exhorté la foule à se détourner de leur ancienne vie.
Une pentecôte moderne en Haute-Savoie, adaptée des deux premiers chapitres des Actes des Apôtres, la Bible. Inspirée du manque de compréhension du sens de ce jour de congé pas comme les autres.
1 Comments:
At 2:37:00 AM, Anonym said…
Le vent souffle ou il veut; on entend bien sa bruit, mais personne peut dire d'ou il vient ni ou il va.
Il en est ainsi de tout en qui est nait de l'Esprit. Tu dois naitre de nouveau.
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