Il est sorti de la voiture et a commencé à s’appuyer sur Charlette pour lui donner un coup de pouce mais il glissait constamment en arrière. Mon éléctricien m’a demandé en poussant la dame vers l’avant si je voulais continuer à grimper sous ses conditions. « Ah bah ouais, je suis motivée, pas toi ?! ». Et sur ce, il a poussé un poil plus fort pour nous débloquer de la patinoire de route- parfait. Nous sommes arrivés en haut du Salève hier soir vers minuit seulement - bien après le 4/4 qui nous a doublé avec sa consommation misérable de 20l/100kmh. Je suis jalouse, c’est rien ;) Au départ, Loïc était venu pour m’apporter un bien éléctroménager qu’il avait récupéré pour mon appart, et finalement il est resté pour discuter et on a parlé de la montagne située quasiment sur le seuil de ma porte. Moi, je voulais tester les pneus, et lui, ben, il adore la neige. Les rainures ont donné assez d’adhésion sur la neige pour monter sans aucun problème majeur, et ce avec seulement deux pneus avant d’équipés. Loïc, il était impressionné. Sur la glace, Loïc a dû me dépanner en sortant pour alléger le poids de Charlette et aussi pour pousser – quel gentleman. On a vu six sangliers au bord de la route et c’était un vrai spectacle de la nature en pleine montagne blanche. Arrivés en haut, je n’ai pas pu m’empêcher de faire l’âne un peu avec le frein à main. (Je crois que je suis un gars à la base en fait.) Mais, je n’en ai pas trop fait, car j’ai payé mes pneus trop cher pour une telle utilisation. Ensuite, j’ai garé Charlette, et on est montés jusqu’en haut pour avoir un joli aperçu sur la ville dans laquelle je travaille. La neige, on en avait jusqu’aux genoux et quand j’ai senti le vent souffler à moins-je-ne-sais-combien, je me suis arrêtée brièvement et j’ai hurlé du plus profond de mes poumons. Loïc, il ne me connaît pas bien, donc il se retourne : « Ça va, euph ?!? ». « Ouais, ouais, t’inquiètes ! » je lui ai répondu en éclatant de rire. Je suis tombée en descendant car mademoiselle devait absolument courir pour redescendre la butte rapide. Sur ce coup-ci, j’ai eu moins mal qu’avec les accidents de roller de Lauterbach. Je suis restée un moment avant de pousser un cri de joie (ou de froid ?) et on est vite redescendus en première, époustouflés par le nombre (de carcasses) de voitures abandonnées ou plantées sur le côté par le manque évident de maîtrise quant aux virages en épingle enneigés. Je suis rentrée chez moi vers 1h, chargée d’énergie de l’aventure.
1 Comments:
At 9:26:00 PM, Anonym said…
Euph', c'est une superbe histoire - j'imagine si bien la nuit, la neige, le sommet de la montagne ... trop chouette !
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